Dienstag, 16. Februar 2016

une rivière

Une rivière passe devant ma fenêtre.
Depuis ma chaise, je la vois s'étendre à perte de vue.
Parfois, je m'imagine en train de voguer le long de cette rivière,
emportée au loin dans un bateau couleur argent.
Où m'emmènera-t-elle?
La rivière traverse la ville, se faufile sous les ponts,
non loin du flot incessant des voitures qui filent à toute allure.
Elle longe les usines avec leurs machines grinçants 
et leurs nuages de fumée qui montent vers le ciel.
Elle me transporte vers les fermes et les animeaux
et au-delà des champs semblables à un patchwork géant.
Elle se glisse au millieu des collines et des vallées.
J'écoute l'eau qui murmure...
...puis qui gronde,
et m'emporte dans une cascade plus haute que n'importe quel immeuble.
La rivière serpente dans la jungle,
où j'entends toutes sortes de cris d'animaux: gibbons chauves-souris et oiseaux.
Au cœur de la jungle, il fait très noir.
Je sens des dizaines d'yeux qui m'observent.
Alors que je traverse la mangrove,
la rivière s'ouvre et me conduit jusqu'à l'océan.
Le vent souffle plus fort maintenant et l'air sent le sel et les algues.
Si je me penche par-dessus bord,
j'aperçois des poissons qui tourbillonnent.
Lorsque je lève les yeux, je vois les nuages qui bougent,
il commence à pleuvoiret j'ai du mal à voir où je suis.
Mais j'entends la pluie tomber
et lorsque les nuages disparaissent,je me retrouve assise dans ma chambre,
à contempler la ville endormie à travers les gouttes sur la vitre.
J'ai l'impression de voir mon bateau couleur argent,
voguant au clair de lune 
et m'emortant au loin une fois encore.

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